Zanak’alika, zanak’adala sa zanampokon’olona?

Zanak’alika :
Ireo mpandainga zatra mamahan-dalitra ny vahoaka hatramin’ny niantombohan’ity ota sy fady ity ka mbola mandemy saina ny olona hatramin’izao:
Rolly Mercia, Jeannot Ramambazafy, Franck Raharison, sns
Mihevitra azy tsy ho tratry ny aloka kanefa voalohany rehefa hitaraina.

Ireo izay efa nanaiky hatao fitaovana hanao kobaka am-bava any ampitan-dranomasina ka tsy tahotra tsy henatra manendrikendrika ny hafa ho mpangalatra fa hay efa manomana mafy ny halatra hatao ary avy eo dia mihevitra ny olona ho kentrina ka mody manadio tena mafy eran’ny tanàna @ alalan’ny « fanaovana asa soa »:
Augustin Andriamananoro, Philippe Rajaona, Eric Rajaona, Julien Razafimanazato, sns

Ry mpamono olona mianakavy henjehin’ny eritreriny ka mba tsy hahalasa azy adala tanteraka dia tohizana ny fandaingàna, fangalarana sy ny famonoan’olona:
Alain Ramaroson, Richard Ravalomanana, Lylison, Charles, sns.

Ry zareo entin’ny fankahalàna olona iray na vondron’olona iray ka na hitotongana any an-kady aza ny firenena sy ny taranaka dia tsy maninona fa izay no izy na ho vy na ho vato :
Andriamanjato Richard, Andriamanjato Ny Hasina, Mounibou Ismael, Ramanandraibe

Zanak’adala :
Ry zareo mpisabàka tsy manan-kambo. Ny vava no atatatata, ny volo no ahotsonkontsona dia mihevitra ny tenany ho « avo lenta » ka gaga rehefa tsy hainoin’ny vahoaka sady angerezan’ny sasany. Be loatra ny fisabakàna ka mibontsina ny kibo noho ny fidiran’ny rivotra be loatra any @ ilay lavaka tsy ho tononina:
Mam Dyeux, Vodin-tsobika, Tatay Ambroise, sns

Ireo milaza azy ho mpitarika ny mpanara-dalàna kanefa zara raha hita mihosona miaraka amin’ny mpitolona fa ny hanomana ny éléksiô sy ny akôr de ma pute no maha-maika sao dia tsy mahazo toerana eo raha toa milamina ny tany.
Ny mahagaga dia araky ny mahalava ny fahasahiranana mahazo ny vahoaka no mampitombo ny taviny:
Adison, sns

Ny « vahoaka »-n’ny 13 Mai. Faly ery tsy hanara-dalàna sy himenomenona kanjo ny olona notohanana ihany no mangery eo antampon-doha.

Zanampokon’olona :
Ny olon-tsotra voan’ny tosi-drà noho ny fahasahiranana izay nitombo avy zato heny.
Ny zatovo lasa manana fitondran-tena mahamenatra sy maharikoriko satria na ny ao an-trano aza efa mikorontana.
Ny be tsy miteny fa miady mafy miasa sy mitàna ny maha olombelona na dia sarotra dia sarotra aza satria efa zary toa lasa nanorim-ponenana eto ny devoly.

Farany. Mahatsiaro ny angano fihainoko taloha tao @ radio aho ka mba hamerina eto ilay fehezan-teny tiako dia tiako tamin’izany:

« Raha Andrian-dRay aho, raha Andrian-dReny, dia enga anie ka ho faty ao anatin’ny fijaliana tanteraka i Andry Rajoelina sy taranany ».

« Raha Andrian-dRay aho, raha Andrian-dReny, dia enga anie ka ho ela velona ny ray aman-dreniny ka hanatrika izay fahafatesan’ilay zanak’alika izay ».

Ary hoy ny Ntaolo: « Ny tody tsy misy fa ny atao no miverina. »

Angano, angano… Izaho mpitantara, ianao mpitsentsitra

Bienvenue chez les malgaches !!! – Partie 2 (Ou comment on pourrait s’extraire de cette mouise ?)

Ce que je vais dire ici ne va, peut-être, pas plaire non plus…

Un constat : Notre génération est déjà foutue.

Une proposition : Oublions-nous donc et pensons plutôt aux générations suivantes.

–         Constat : Notre génération est déjà foutue.

Notre génération est foutue parce qu’on ne pourra plus s’extraire de l’emprise de tous les maux que j’ai énumérés (en partie) dans le billet précédent.

En suivant les événements de Maputo, j’ai l’impression de vivre un cauchemar.

On revoit les mêmes têtes diaboliques. On étale au grand jour, dans un pays étranger, nos sales manies, nos lâchetés, nos égoïsmes et nos fourberies.

Certains ont la tête tellement près du cul qu’ils ont eu l’idée saugrenue de faire venir des imbéciles armés avec, je ne sais, quel objectif dans la tête.

D’autres jouent les vieux sages désintéressés alors que le point de départ de tout ce cauchemar est la diffusion de leur long monologue sur une chaîne ayant le même nom qu’un produit laitier français.

D’autres encore, prônant à tout bout de champ la réconciliation ont l’air tellement dépassés par les événements qu’ils ne se rappellent plus à 12h les objectifs qu’ils se sont fixés à 10h.

En regardant certains reportages photos, je me demande si c’est moi qui n’ai pas suivi les événements depuis longtemps ou si c’est le site internet sur lequel je suivais le reportage qui n’a vraiment aucune rigueur et se contente de mettre bêtement des commentaires sans se renseigner un minimum ou sans se relire.

Ainsi, José Vianey qui n’est autre que le gendre de Ratsiraka a été étiqueté Mouvance Zafy. Tabera Randriamanatsoa que je croyais Zafiste pur sucre est catalogué Mouvance Ravalomanana.

Et comble du mauvais goût, une photo de Zafy est sous-titré avec le texte suivant avant d’être corrigé : « Surprise : La Maki Company est présente au Mozambique ».

Voilà pourquoi j’affirme que notre génération est foutue. La capacité de nuisance inépuisable des vieux dinosaures et des jeunes hyènes, combinée à la paresse physique et intellectuelle des autres n’incite vraiment pas à l’optimisme.

Et d’après les derniers bruits de couloirs qu’on entend du côté de Maputo, certains voudraient voir à la tête de la transition un militaire « neutre ».

Un militaire « neutre », ça existe ailleurs mais pas à Madagascar.

Un militaire malgache n’est jamais neutre surtout quand il voit une bouteille d’alcool.

Un militaire malgache n’est jamais neutre quand il voit une liasse de billets.

Au lapin à petite queue qui se targuait d’avoir le soutien de l’armée, il paraît que Joaquim Chissano a répliqué que, lui, il a vu DEUX armées à Madagascar. Ah bon ? Où il a vu ça lui ? Parce que moi, je n’en vois qu’une. Celle qui bombe le torse tout en massacrant des civils. Celle qui est incapable d’éradiquer l’insécurité puisque c’est elle qui en est la source.

S’il y a une autre armée, elle doit être tellement bien cachée qu’il faudra agiter une bouteille de Johnny Walker pour la sortir de sa torpeur.

Car, enfin, si le peuple ne peut même plus compter sur une armée pour le solde de qui il trime jours et nuits, il faudra qu’il prenne les armes lui-même.

Mais, problème, il y a aussi plusieurs peuples.

Trois exactement :

– Les pro-Rajoelina qui n’ont toujours rien compris

– Les légalistes qui enragent de ne pouvoir rien faire

– Les « neutres » qui font la politique de l’Autruche et qui font semblant de croire que tout va s’arranger.

Je fais partie de la deuxième catégorie. Et c’est à tous ceux qui en font partie que je m’adresse quand je vais parler de ma proposition.

Les autres, désormais, je les ignore. Car le moment de faire un choix est passé.

–         Une proposition : Oublions-nous donc et pensons plutôt aux générations suivantes.

Commençons par oublier Ravalomanana. Il ne sert à rien de le considérer comme le messie même si, je le répète, c’est le meilleur Président que le pays ait eu depuis 1972.

A force d’attendre ses consignes ou de guetter ses faits et gestes, on se fait doubler tout le temps par les putschistes.

Acceptons le fait que pendant au moins une décennie, on ne sera plus tranquille. Quelque soit l’issue de ces rencontres de Maputo, il y aura toujours des chausse-trappes, des coups bas, des assassinats, des vols, des viols puisque les spécialistes de toutes ces bassesses sont encore et toujours là.

Pensons plutôt aux futures générations et martelons-nous dans la tête l’idée suivante : « On n’a qu’une patrie !!! ». Tout le reste n’est que lâcheté et forfaiture.

Prenons les armes et battons-nous maintenant !!!

Je vois déjà venir les questions existentielles comme « Oui, mais comment ? », « Comment on va se coordonner ? », « Qui conduira la lutte ? », « Où va-t-on trouver des armes ? », etc.…

è    Comment ?

En prenant pour cible tout ceux qui ont collaboré de près ou de loin avec cette clique démoniaque sans foi ni loi.

Ils sont déjà tous identifiés. Nous les connaissons tous.

è    Comment on va se coordonner?

On ne va pas se coordonner. Se coordonner, ça veut dire qu’il faut une ou deux personnes pour orienter tout le monde. Ca pose problème car ces personnes seront identifiées tôt ou tard. Ce qui va coordonner tout le monde, c’est très simple : L’objectif, c’est-à-dire les putschistes eux-mêmes.

è    Qui conduira la lutte ?

Comme je l’ai dit, personne. Pas moi en tous cas… . Le seul moteur qu’on doit avoir, c’est l’amour de ce pays. C’est là qu’on sera tous enterrés. C’est le seul endroit où nos enfants peuvent se sentir chez eux.

è    Où va-t-on trouver des armes ?

Partout. Quand on parle d’armes, on ne parle pas uniquement de fusils ou de bombes. On parle aussi des moyens dont on dispose, là, tout de suite.

Les paysans peuvent cacher leurs produits quand des imbéciles comme les gardes de Mantasoa veulent les « réquisitionner ».

Ceux qui travaillent dans les boîtes de télécom peuvent surveiller les communications de ces vendus et couper momentanément leurs lignes quand ils communiquent entre eux.

Ceux qui travaillent dans les banques peuvent surveiller les transactions douteuses (et Dieu sait qu’il y en a !!!) et les transmettre à des organisations internationales de lutte contre les blanchiments d’argent.

Car mettons bien en tête que si leur forfaiture a réussi, c’est qu’ils ont infiltré TOUS les organismes importants (Primature, État-major, Ministères, etc.…) pour bloquer les ordres qui les gênent et saboter toutes velléités de les arrêter. Et qu’ils ont, aussi, été « aidés ».

Nous, personne ne nous aidera. A nous de montrer qu’on vaut mieux car on aime VRAIMENT notre pays.

Bienvenue chez les malgaches !!! – Partie 1 (Ou pourquoi on traine dans cette merde ?)

Ce que je vais dire ici ne va, peut-être, pas plaire.

Où veux-je en venir ? A nos tares, nos torts, notre égoïsme, nos lâchetés, nos jalousies, notre incapacité à s’entendre ou à vraiment aimer notre pays, couplée à notre capacité hors du commun à s’autodétruire ou à écraser nos compatriotes.

Qui sommes-nous alors ?

–          Les hommes politiques :

N’ayant pas connu l’époque antérieure à l’ère « révolutionnaire », je vais commencer par Radidy.

Voilà un homme qui avait toutes les cartes en main pour faire de ce pays un véritable dragon. Il en a fait un cafard. Gros en taille (et oui !!! Je parle ici de l’espèce endémique Gromphadorhina portentosa), mais passant son temps à se cacher ou à se faire écraser.

La mégalomanie de cet homme a ruiné le pays et rendu des générations entières incapables de se prendre en main.

Je faisais partie de ses rats de laboratoires sur lesquels, lui et ses amis ont expérimenté la malgachisation brutale sans réflexion. Et pendant que lui s’offrait un film occidental chaque soir, on était abreuvé des exploits du Commandant Vlassov 20 millions de fois Héros de la Nation Socialiste.

Mots-clefs : Investissements à outrance, Révolution Nationale Démocratique, Tsaky Pôpy, Stock Tampon, TTS, Accidents d’avions et d’hélicoptères, Cigares cubains

Continuons avec Andriamanjato Richard. Une vraie plaie !!! Après avoir été d’accord à 80% avec le PSD de Feu Tsiranana, le voilà qui se mettait à prôner le socialisme scientifique pour mieux s’afficher avec Radidy, qu’il va lâcher en créant l’AKFM Renouveau. Comme je disais dans un billet précédent, le pire, c’est qu’il se reproduit. Il en a le droit, mais nous ne sommes pas maudits au point de subir la présence de ses fils dans chaque république.

Une suggestion pour les inventeurs malgaches pour gagner de l’argent à coup sur: Fabriquez un nouveau traceur GPS et mettez-le sur ce monsieur pour suivre son parcours politique. Si le matériel arrive à détecter son chemin, il est bon pour l’export !!!

Mots-clefs : 80%, Socialisme scientifique, Politique à géométrie variable, Renouveau (de son portefeuille surement…), AKFM, Bourses d’études dans les pays frères, Flamco

Parlons de Zafy Albert. Vrai espoir du peuple en 1991, il n’a pas eu l’étoffe nécessaire pour résister aux manipulations du vieillard d’Ambohitantely. A sa décharge, il n’avait aucune base populaire stable sur laquelle s’appuyer. Les conseillers qui l’entouraient (Le malfrat d’Andoharanofotsy en faisait déjà partie…) l’ont mené en bateau avant de le jeter comme une vraie merde et mettre, provisoirement, à la tête du pays un certain Norbert Ratsirahonana (tiens, tiens…). De là vient surement ses rancunes réelles ou supposées envers Antananarivo.

Mots-clefs : Satroka penjy, oune dédé, Panorama, CRN, Empêchement

 

Ne parlons pas trop de Ratsirahonana, ses faits d’armes parlent tous seuls…

Mots-clefs : HCC, CAPSAT, «Prézidà Mampangery », « Aleo aho handeha fa tô ho ratsy ‘ty ‘kty !!! », AVI (…aty fa zà no rôle), « Efa vita io eeee !!! »

 

Au tour de Ravalomanana maintenant. Terriblement efficace en affaires, roublard en politique au point de faire la nique aux vieux et moins vieux dinosaures (pendant un moment du moins…), il a fait plus pour le pays en 7 ans que n’importe lequel des dirigeants malgaches post-72.

Mais tétu comme une mûle, il n’a pas su écouter les doléances de son peuple, ni les conseils des moins obséquieux de son entourage.

Il croyait que, parce qu’il bossait énormément pour le pays, tout le monde lui devait tout. C’était sans connaître les faiblesses de son peuple et de son pays. Son peuple est lâche, son pays a la mémoire courte et ses adversaires (y compris la France) ont la rancune tenace.

Il a aussi oublié une vérité simple. C’est lui qui doit bosser pour le peuple et non l’inverse.

Mots-clefs : TIKO, MAGRO, Force One, « Avia aty ialahy bedesina !!! », “Premier tour dia vita !!!”, “Tsapao aloha ny herinareo !!!”, “Aza matahotra, Minoa fotsiny ihany”

Et Andry Rajoelina ? Ce n’est pas un homme politique, c’est tout et rien à la fois.

Tout car il représente tout ce qui n’aurait jamais dû avoir droit de cité. Mensonges, manipulations, vols, bassesse d’esprit.. la liste est longue

Rien car, au final, pour moi, c’est le néant. Que ce soit dans son âme ou dans son esprit…

Mots-clefs : « Au jour d’aujourd’hui », «  au nom du peuple… », « je ne serai pas pire que Ravalomanana ». Vola, vody, voninahitra, vonoy.

–          Les « intellectuels » :

Vraie déception que ces imbéciles diplômés. Quand on voit que des vieillards de 70 ans ne veulent pas lacher leur poste d’enseignant alors qu’ils ne sont même plus au courant des dernières évolutions de leur matière d’enseignement, on n’est pas surpris des dégats sur nos jeunes.

Ces intellectuels donc, « intellectualisent » à tout và dans les séminaires, cocktails mais sont incapables d’être des forces de propositions neutres et constructives… Si on écoutait leurs théories fumeuses estampillées J&B, ça faisait longtemps que Singapour aurait pris Madagascar comme modèle.

Mots-clefs : SECES, SEFAFI, Séminaires, « SELOTO », « Sendra invité aho dia tsy maintsy mitabataba !!! »

–          Les « militaires, policiers, gendarmes » :

Officiers Généraux : Vendus

Officiers Supérieurs : Nuls

Sous-officiers : Sous-nuls

Soldats : Pauvres d’eux…

Mots-clefs : Toaka, Baomba, « Nous sommes des professionnels…de la bouteille », Kalach, RPG, Racket, Location d’armes.

–          Le peuple :

Cerné entre les politiciens véreux, la recherche du pain quotidien et l’espoir d’une vie méilleure, le peuple est à bout de tout.

A bout de souffle, à bout de sagesse, à la recherche perpétuelle de drogue (réligion, daina, maina, toaka, sôsy…) pour oublier le poids de la malédiction qui l’écrase.

Mots-clefs :Noana, Toaka, asa mafy, «Ny lalana tsy fihinana »,TGV, TIM, Dada,

 

Mais je vous rassure (et je me rassure en même temps), tout n’est pas complètement foutu. Une génération complète est foutu, mais pas tout.

Dans la partie 2, je parlerai (peut-être) des notes d’espoir…

A suivre…